Le Québec, comme une bonne partie du monde, a été secoué par l’irruption d’un nouveau virus, qui a déferlé sur nos villes et entrainé le plus grand confinement de l’histoire humaine : à ce jour plus de 3 milliards d’humains sur la terre sont confinés. Mais pas uniquement. Les nouvelles égrènent jour après jour les morts, tel un funeste et funèbre chapelet. Aux dernières nouvelles, on ne compte pas moins de 200.000 morts dans le monde. Un chiffre vidé de sa substance humaine, mais lourd dans le cœur des gens.  Face à cette situation inédite et éprouvante que cette nouvelle réalité entraine, les rédacteurs d’Ouvertures ont décidé d’ouvrir un espace de publication universitaire autour de la thématique « temps et passages ».

Mais, si l’espace est universitaire, les gens de divers horizons peuvent soumettre leur article : théologiens, philosophes, mais aussi psychanalystes, professionnels de la santé ou autre, dont la réflexion viendra nourrir ce temps de passages.

L’objectif est de penser ce temps de passages pour construire et panser demain. Ce numéro sera ouvert sous forme de création.

Autrement dit, l’idée n’est pas pour l’heure de faire le bilan. L’idée n’est pas non plus de mener une recherche globale sur les tenants et les aboutissements de cette crise, d’abord parce qu’elle n’est pas terminée, mais aussi et surtout, parce qu’au cœur de la tempête, il n’y a pas le recul nécessaire pour pouvoir saisir tous « les tenants et les aboutissants » de cette crise.

L’idée donc est d’ouvrir l’espace de publication universitaire que constitue la revue Ouvertures et d’offrir un espace pour que les questions qui vous habitent, les thématiques qui vous portent parfois plus loin que vous et surtout vos intuitions puissent prendre corps.

Plus qu’un travail achevé, nous proposons de publier des articles qui racontent là où le rédacteur en est de sa réflexion : comme un ensemble ouvert. L’article pourra donc refléter une pensée en évolution, ou présenter l’aboutissement d’une pensée.

Voici quelques axes de réflexion, non exhaustifs, en relation à ce « temps et passages » :

1.    De la vie à la mort, de la mort au deuil. Comment ce temps et ce passage nous interpelle dans la relation à la mort ?

2.    Comment penser et panser la solitude dans la maladie et face à la mort, tant pour le malade que pour l’entourage ?

3.    La nouvelle biopolitique déterminée par des préoccupations sanitaires et la refonte ou la continuation des politiques antécédentes.

4.    La valeur sociale, religieuse coutumière, économique de l’âge et des âges.

5.    La gestion publique et privée des maisons de retraite, des hôpitaux et cliniques, etc.

6.    Écrire les maux en mots. Faire mémoire de ces temps d’indigences, écrire ses colères, écrire ses doutes, déplier ses questions, les articuler lentement mais surement, ou se lancer à corps perdu dans cette aventure extraordinaire qui consiste à écrire ses maux pour que les mots puissent trouver une voie de passage en partage.

7.    La numérisation de la vie sociale : momentum ou transition et si oui, vers quel monde?

8.    Les mythes et les réalités des nouveaux mondes. Dystopie, utopie et récits du présent.

9.    Le confinement, le Moi, le Ça et le Surmoi.

10.  Comment articuler écologie et économie renouvelable, face à l’injonction de l’usage unique en tant de pandémie ?

Nous vous invitons :

·    à soumettre votre projet en 500 mots maximum, pour une première approbation à : Redactionouvertures@gmail.com.

·    à nous dire dans combien de temps vous nous ferez parvenir votre article

·    Les articles de plus de 8 000 mots (notes de bas de pages et bibliographie incluses) ne seront pas acceptés.

Pour connaitre la taille de votre texte :

-  sous PC : Le nombre de mots s’affiche dans le bandeau en bas de la page Word.

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·    Toute citation doit être suivie d’une note de bas de page mentionnant :

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